La Maison Nationale de la Femme, en partenariat avec le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme m, a organisé ce Mardi 1er Août à NDjamena, un atelier de renforcement des capacités des agents de services en matière d’accompagnement psychosocial et de suivi judiciaire des cas de Violences Basées sur le Genre au Tchad.
L’atelier avait pour objectif de renforcer les capacités des agents de services du centre d’écoute de la Maison Nationale de la Femme sur les notions fondamentales des violences des droits de l’homme en vue d’améliorer la qualité de la prise en charge des survivants.
Dans son discours d’ouverture, le représentant des Nations Unies aux droits de l’homme, Félix Ahouansou précise que cet atelier est appuyé par le projet de renforcement des capacités des forces de sécurité intérieure (FSI), financé par l’Union Européenne et qui s’inscrit lui-même dans la stratégie de protection des victimes et témoins.
Faisant le bilan des violences bassées sur le genre ces dernières années, le représentant des Nations Unies rappelle que les VBG font partie des fléaux auxquels les individus, les familles, les communautés et précisément les femmes sont confrontées quotidiennement, a-t-il ajouté.
Pour la Directrice de la maison nationale de la femme, Maïmouna Abdelkerim Kolbou, ce phénomène aux conséquences désastreuses sur la santé physique, mentale, sociale des survivants réduit considérablement l’économie du pays, malgré l’adoption des lois et textes en vigueur.
La Directrice Maïmouna Abdelkerim de continuer qu’il est urgent et nécessaire que toutes les couches exposées bénéficient d’une assistance et prise en charge holistique afin de développer une capacité de résilience.
Avant de déclarer ouvert cet atelier, la directrice de la maison de la femme, Mme Maïmouna Abdelkerim Kolbou à présenté ses gratuitudes aux partenaires techniques et a exhorté les participantes à plus d’assimilation.