Dans une déclaration faite ce 31 mai 2025 à N’Djamena, le Comité de Réflexion de la Sous-préfecture de Lamé a exprimé son inquiétude face à la privatisation imminente de la SONACIM, la société nationale de production de ciment, implantée à Lamé dans la province du Mayo Kebbi Ouest.
Les ressortissants dénoncent une gestion chaotique qui a transformé l’entreprise en « caverne d’Ali Baba » au profit d’un groupuscule. Ils regrettent vivement la décision unilatérale du gouvernement, prise sans consultation locale, et appellent à la préservation des intérêts économiques de la région.
Le comité exige ainsi l’indemnisation des champs affectés par les activités de l’entreprise, la réalisation d’infrastructures sociales indispensables, l’accès à l’eau potable, l’institution d’un pourcentage sur les revenus de la SONACIM pour les communautés locales et la restauration de l’écosystème environnant. Ces revendications visent à garantir un développement durable qui profite réellement aux habitants de Lamé, conclut le Comité de Réflexion.