A travers un point de presse, les responsables des médias privés dénoncent pour la énième fois le mépris du gouvernement à leur égard. Selon eux, ils sont toujours relégués en arrière plan malgré le rôle important qu’ils jouent dans ce pays.
Par ce communiqué de presse, les signataires dénoncent le silence du comité d’organisation du dialogue national inclusif qui, à quelques jours du rendez-vous, n’a jamais fait des clarifications concernant leur participation alors qu’ils sont les mieux placés pour parler de leurs droits.
Aussi, ils dénoncent la négligence de la part du gouvernement et de la HAMA qui ne les accompagne ni financièrement ni du point de vue formation.
A cet effet, ils accordent un ultimatum de 48h au CODNI pour les clarifier exactement sur leur participation au dialogue et exigent le paiement des arriérés de l’aide à la presse et le retrait systématique de la fiche adressée aux médias privés qu’ils jugent liberticide.
Ils exigent aussi du PNUD le paiement de la 3ème tranche des fonds alloués aux médias pour le dialogue national inclusif.
En cas d’insatisfaction, les responsables des médias privés préviennent qu’ils ne participeront ni au dialogue, ni à sa couverture et utiliseront des moyens légaux pour se faire entendre.
Par ailleurs ils attirent l’attention de l’opinion publique que le PCMT, le premier ministre et le président du CNT seront responsables de tout ce qui adviendra