À travers un communiqué de presse, les mouvements politico-militaires participant aux négociations de paix tchadiennes à Doha exigent la libération des manifestants arrêtés lors de la marche initiée par Wakit-tama le samedi 14 mai dernier.
Pour ces mouvements politico-militaires, les manifestants sont venus exprimer leurs revendications légitimes conformément au principe du droit et à la liberté d’expression qui est garanti par la Constitution.
En conséquence ils affirment les points suivants :
- condamnent l’usage excessif de la force contre les manifestants pacifiques, qui sont sortis pour exprimer leur opinion de manière pacifique, civilisée et légitime, et en particulier l’incident mortel survenu dans l’enceinte de l’Université Fayçal
ainsi la perte de la main droite d’un lycéen. - soutiennent les revendications légitimes exprimées par les manifestants à travers tout le pays et exhortent les manifestants à faire preuve de retenue et éviter tout acte incivique, notamment la destruction des propriétés publiques ou privés.
- exigent la libération immédiate et sans condition des personnes arbitrairement détenues en raison de leur participation aux manifestations.
Cependant, les mouvements politico-militaires participant aux négociations de paix tchadiennes à Doha soulignent que dans leur projet d’accord figure l’exigence de mettre fin à toute forme de répression des manifestations pacifiques et la libération de tous les prisonniers de guerre et prisonniers politiques sans condition.
Aussi, le communiqué ajoute que les agissements du gouvernement ayant conduit à l’arrestation des manifestants et leur déportation ne favorisent pas un climat serein pour la poursuite des négociations de paix et la tenue du dialogue national inclusif et souverain à N’Djaména.
Pour finir, les groupes politico-militaires disent tenir le Gouvernement pour responsable de tout ce qui portera atteinte à l’intégrité physique des prisonniers