« A chaque période correspond une situation. », chantait un artiste tchadien. Les inondations ont tout leur sens en cette période de saison de pluies où les routes sont inaccessibles.Cette situation oblige les clandomen à revoir leur prix à la hausse.
Suite à l’impraticabilité des routes dans certains quartiers périphériques de la ville, les clandomen augmentent légèrement leur tarif. Conduire une moto en cette saison de pluies nécessite force et courage. Car, les routes sont impraticables. Ces routes sont glissantes d’où l’augmentation de tarif.
Selon eux, cette augmentation de tarif est due aux contournements qu’ils font. Ce sont l’impraticabilité des grands axes causés par les inondations qui justifient cette légère augmentation des frais de transport à moto. De leurs avis, en cette période où la plus grande partie des quartiers périphériques de la cité capitale sont inondés, fréquenter ces quartiers est un sacrifice.
« Les axes qu’on a l’habitude d’emprunter sont impraticables en ce moment alors on est obligés de contourner pour emmener les clients à leurs destinations. Le grand risque, c’est que les routes sont glissantes alors on se doit d’être vigilants avec nos clients. Ce sont ces raisons qui poussent à augmenter nos tarifs. », justifie un clandoman rencontré.
Quitter Atrone à Gassi qui coûtait 250-300 coûte 500F voire 750 en fonction du contournement fait. Ambatta-Atrone passe de 500F à 750F voire même 1000F au lieu de 500F en saison sèche. Toutes les destinations des quartiers périphériques de la capitale ont vu leur tarif doublé ou triplé. Ce sont généralement les quartiers des arrondissements les plus touchés par les inondations qui sont concernés pour cette augmentation.