En cette période de grandes vacances, certains mineurs profitent de ce temps libre afin d’aider leurs parents dans la préparation de la rentrée scolaire prochaine. Cependant, ces enfants sont exposés aux accidents de la voie publique et au kidnapping.
Ils sont nombreux, ces enfants qui déambulent dans les artères de la ville de N’Djamena en longueur de journée avec des marchandises à la quête de la clientèle. Ces mineurs vont parfois bureau en bureau.
«Chaque vacance je vends les arrachides pour préparer ma scolarité. Sinon qui va m’aider puisque je suis orpheline de père. Ma mère se débrouille aussi au grand marché », indique Neloumta Juliette.
Toutefois, la vie de ces enfants qui se battent est en danger.
«Il y a de cela 3 jours, un clandoman a percuté une fille vendeuse de manioc ici devant ma maison. Ce n’est pas bien que les enfants se promènent comme ça dans la rue. Il y a plusieurs manières d’aider les parents, pas obligatoirement le commerce ambulant,» s’en prend un père au quartier Moursal.
«Ma fille âgée de 8 ans a disparu l’année dernière ici à N’Djamena même. Elle était sortie en ce mois d’août pour vendre le maïs frais, elle n’est plus revenue », regrette Simon Baina.