Délaissés par leurs parents pour plusieurs raisons, les enfants de la rue sont sérieusement exposés aux dangers. Certains d’entre eux ont quitté chez leurs parents parce qu’ils ne supportent plus les sévices corporels qu’ils subissent à la maison. Ces enfants squattent les quartiers et les lieux publics de la Capitale. Ils vivent vivent de la mendicité ou du vol.
Ils dorment à même le sol et passent leurs nuits à la belle étoile, car ils n’ont pas d’endroits pour se mettre la tête. Ils sont exposés aux intempéries, aux accidents, aux violences physiques de la part des personnes de mauvaise foi, aux enlèvements, etc. Ces enfants abandonnés communément appelés les enfants de la rue sont sources d’accidents de la voie publique.
Face à ce phénomène qui ne cesse de prendre de l’ampleur dans la ville de N’Djaména, l’État doit se poser la question sur le devenir de ces enfants.
Les parents sont appelés à prendre leurs responsabilités vis-à-vis de leurs progénitures en leur accordant une attention particulière. Car la rue n’a jamais enfanté.
L’État est aussi interpellé dans ce sens à jouer pleinement son rôle à travers la politique du gouvernement dans la protection des enfants. Il doit construire des structures d’accueil pour récupérer ces enfants abandonnés en leur donnant une bonne éducation, en les formant dans des métiers professionnels… pour ne pas qu’il fasse face à des potentielles bombes à retardement.