Ils sont nombreux, ces enfants qui servent de main-d’œuvres dans les cafétérias et restaurants de la capitale.Ces enfants sont utilisés comme des serveurs de jour comme nuit mais jamais rémunérés.
Constatant leurs conditions de vie trop précaires, les détenteurs et détentrices de ces lieux de restauration en profitent pour les exploiter sans leur payer à la fin de la journée ou du mois.
Tout ce qu’ils obtiennent en récompense, c’est le reste de nourriture laissé par les clients. Pour beaucoup, le plus important c’est de se remplir le ventre. Ils dorment peu et travaillent beaucoup à longueur des journées et des nuits.
Parfois, leurs maîtres les accusent des vols et ces derniers en profitent pour leur infliger des sévices corporels.
Malgré les souffrances endurées, ces enfants se sentent obligés de continuer leur travail. Car, ils estiment que c’est la seule solution pour avoir de quoi mettre sous les dents.
Face à cette nouvelle forme d’exploitation que subissent ces innocents, les parents et les autorités sont appelés à assumer pleinement leurs responsabilités et de mettre fin à cette pratique moyenâgeuse.