Au cœur de la capitale tchadienne, Ndjamena, se cache une réalité invisible pour certains, mais bien réelle pour d’autres : le calvaire des « concasseuses ». Ces femmes, souvent âgées, brisent des cailloux pour les revendre et gagner quelques francs CFA, un combat quotidien pour survivre dans un environnement hostile et sans soutien.
Armées de marteaux, les « concasseuses » s’attaquent aux rochers, réduisant les pierres en petits morceaux pour ensuite les vendre aux chantiers de construction. Un travail harassant et dangereux qui expose ces femmes à de multiples risques.
Le premier danger est physique. Les marteaux peuvent facilement glisser et blesser les mains, les doigts et les bras. La poussière dégagée par le concassage est également toxique et peut causer des problèmes respiratoires, surtout pour les femmes âgées dont les poumons sont plus fragiles.
Malgré les dangers et la pénibilité de ce travail, les « concasseuses » se sentent abandonnées par les autorités. Le ministère de la Femme, censé les protéger et les soutenir, semble jouer le rôle de simple spectateur face à leur détresse.
« Nous n’avons pas le choix », confie une « concasseuse ». « Nous sommes obligées de faire ce travail pour nourrir nos enfants. Si nous ne cassons pas les cailloux, que mangerons-nous? ».
Leurs témoignages poignants illustrent la précarité de leur situation et l’absence de perspectives d’avenir.
Face à ce triste constat, un appel à l’aide est lancé. Il est urgent de soutenir ces femmes courageuses qui se battent chaque jour pour survivre.
Des solutions existent, comme la mise en place de programmes de formation et d’insertion professionnelle, ou encore l’aide à la création de micro-entreprises.
Il est temps de sortir les « concasseuses » de l’ombre et de leur offrir la dignité et le respect qu’elles méritent.