Les activités de la commission nationale chargée de l’organisation du référendum constitutionnel (CONOREC) sont entachées d’irrégularités comme le prouvent les dénonciations de part d’autres à travers le pays surtout concernant le processus de recrutement.
Sur le processus de recrutement, les différents candidats dénoncent les magouilles car la plupart des agents qu’ils soient superviseurs, opérateurs ou distributeurs. Tout se fait par «réseau»: corruption, copinage, népotisme, clanisme, etc.
L’opération de la révision du fichier électoral dans la zone méridionale a prouvé clairement que la plupart des opérateurs retenus sont nuls en informatique, d’autres n’arrivent même pas à allumer l’ordinateur alors qu’il y a des génies informaticiens très compétents qui ont été écartés par faute d’appui.
Aussi, les agents recrutés dénoncent le manque de transparence concernant leurs contrats. Ce qui a poussé certains à manifester pour exiger des éclaircissements. En réponse, ils ont été violemment réprimés par les forces de l’ordre.
Il est à préciser que cette situation n’est pas observée uniquement à N’djamena mais aussi dans les différentes provinces où les jeunes ont exprimé leurs colères sur le flou derrière les activités de la CONOREC.