À travers un communiqué de presse, les activistes de la diaspora tchadienne de France, Makaïla Nguebla, Abel Maïna, Tahirou Hissein Dagga et Mahamat Saleh Daoud, rentrés dans le cadre du Dialogue National Inclusif et de la Réconciliation, ont exprimé leur préoccupation concernant la tournure que prennent les négociations à Doha au Qatar entre les politico-militaires et la partie gouvernementale.
Le communiqué souligne que ces derniers ont constaté la montée en puissance des « escalades verbales entre les représentants des groupes politico-militaires et le gouvernement tchadien qui peinent à obtenir un accord.
Les activistes appellent toutes les parties en négociation à privilégier l’intérêt général et national au détriment des intérêts personnels.
« Le dialogue national inclusif prévu le 10 mai n’aura pas son sens et perdra tout son caractère Inclusif sans la participation de toutes les voix aussi bien de l’opposition non-armée, armée et les organisations de la société civile », souligne le communiqué.
Cependant, ils rappellent au gouvernement que leur engagement dans le processus actuel et l’accompagnement à la transition sont conditionnés par l’inclusivité de toutes les forces vives de la Nation.
Pour finir, ils appellent le Président du Conseil Militaire de Transition à la flexibilité, au consensus et à l’apaisement afin de convenir d’un commun accord sur la date de la tenue du dialogue que si toutes les conditions sont réunies.