Le Tchad, comme de nombreux pays d’Afrique subsaharienne, est confronté à un double fardeau nutritionnel : la malnutrition et l’obésité. Cette dernière, en progression constante, est devenue un problème de santé publique majeur, avec des conséquences néfastes sur la santé des populations.
L’obésité au Tchad est largement attribuée à un déséquilibre alimentaire marqué par :
Une consommation excessive d’aliments transformés et riches en calories : L’urbanisation et l’industrialisation ont favorisé l’accès à des aliments riches en sucres ajoutés, en gras saturés et en sodium, souvent moins chers et plus pratiques que les aliments frais.
Un manque de fruits et légumes frais : La production locale est insuffisante et l’accès à ces aliments est souvent limité, en particulier dans les zones rurales et enclavées.
Une faible consommation de fibres alimentaires : Les fibres, présentes dans les céréales complètes, les fruits et légumes, favorisent la satiété et contribuent à la régulation du poids.
Un problème de santé publique aux multiples conséquences
L’obésité est un facteur de risque majeur pour de nombreuses maladies chroniques, telles que le diabète de type 2, les maladies cardio-vasculaires, Certains types de cancer, L’hypertension artérielle…
L’obésité affecte également la santé mentale et le bien-être des personnes, en raison de la stigmatisation et de la discrimination dont elles peuvent être victimes.
La lutte contre le déséquilibre alimentaire et l’obésité est un enjeu majeur de développement durable au Tchad. En améliorant la nutrition des populations, le pays peut réduire la charge de morbidité et de mortalité liée aux maladies chroniques, et contribuer à la croissance économique et au bien-être de ses citoyens.