Dans un communiqué, le Centre d’Études pour le Développement et la Prévention de l’Extrémisme (CEDPE) se dit stupéfait par la mort entre 37 et 156 migrants subsahariens lors d’une tentative de passage entre Nador au Maroc et Melilla en Espagne.
Selon l’UNHCR, beaucoup étaient originaires du Tchad, du Niger, du Soudan et du Soudan du Sud, et seraient considérés comme des demandeurs d’asile potentiels en vertu du droit international.
Ces atrocités selon le CEDPE commises par les forces de police marocaines à l’encontre des réfugiés, ne peuvent à aucun moment être justifiées pour quelques motifs que ce soit.
Par conséquent, le CEDPE condamne avec fermeté ces atrocités et estime que les forces de l’ordre marocaines avaient la capacité d’utiliser des techniques plus modernes et responsables pour maîtriser ces genres de situation.
«Une telle image risque de ternir l’image du Maroc comme modèle d’intégration et de réintégration des réfugiés, » indique le communiqué.
Par ailleurs, le CEDPE considère les propos du Premier ministre espagnol Pedro Sanchez comme scandaleux et racistes lorsqu’il fait l’éloge du travail de la police et dénonce les victimes.
Pour finir, le CEDPE joint son appel aux défenseurs des droits humains pour réclamer une enquête internationale.