Les usagers de la rue dite du « 10 octobre » quittant devant Santana à Dembé ont du mal à circuler en toute tranquillité en cette saison de pluie. Cette situation difficile pour les usagers de cette avenue est due à sa dégradation très avancée.
Ce principal axe qui dessert les habitants de la ville est un casse-tête chinois pour ces derniers. Prendre cet axe nécessite courage et patience du fait de son état. La bitume fait place à la boue et aux inondations. La circulation sur cet axe n’est pas facile que les usagers sont obligés de ne pas respecter les codes de la route.
La plus grande partie est dégradée. La bitume disparaît et fait place aux trous, inondations et ensablement. Cette rue principale qui sert plus d’un N’Djaménois de vaquer librement rend de plus en plus difficile pour la circulation. Cette situation cause des accidents sur cette voie. Car, les usagers prennent la voie jugée moins dégradée quelle que soit leur direction.
Beaucoup des usagers estiment que c’est le manque d’entretien et le non respect des marchés des entreprises ayant réalisé les travaux qui sont les principales causes de cette dégradation. Pour eux, l’État injecte des milliards pour réaliser des tels travaux mais le suivi et l’entretien sont les défis qu’il n’arrive pas à relever.
Cette situation doit éveiller la conscience des plus hautes autorités du pays afin d’apporter des solutions pour endiguer le phénomène de dégradation des rues qui va crescendo dans la capitale, vitrine de l’Afrique.