L’Association pour la sensibilisation et la scolarisation des jeunes tchadiens (ASJT) a lancé officiellement ce vendredi 24 janvier, au Musée National, le micro-projet intitulé “Tandem Sahel”, qu’elle a rebaptisé “SAHELNA”.
Ce projet ambitieux a pour objectif de promouvoir la tolérance, la diversité, le respect mutuel et l’acceptation des différences culturelles au sein des écoles de l’espace Sahel. En s’appuyant sur des activités éducatives, des ateliers de sensibilisation et des campagnes de communication, SAHELNA vise à instaurer un environnement scolaire inclusif qui lutte contre toutes les formes de violence en milieu éducatif. Ahmat Tanguir, président de l’ASJT, a souligné l’importance de cette initiative dans le contexte actuel.
Abdraman Mahamat Daïmé, coordinateur de l’ASJT, a précisé que le projet Tandem Sahel constitue une initiative collaborative entre plusieurs pays ainsi que divers acteurs régionaux et internationaux. Son but est de renforcer la résilience des populations sahéliennes face aux crises telles que les menaces liées au changement climatique, les conflits armés et les vulnérabilités économiques. Lancé en 2019, ce programme se fixe pour objectif principal de favoriser le développement durable, la stabilité et la paix dans la région du Sahel.
La mise en œuvre du projet se fait en étroite collaboration avec les enseignants, les élèves, les responsables administratifs d’établissements scolaires, ainsi que les parents et autorités locales. Cette approche collaborative est essentielle pour garantir le succès du projet.
Mme Gaia Contangelo, Coordinatrice du Projet Jeunesse en Actions pour l’avenir du Tchad dans le cadre du projet ACCRA, a également pris la parole. Elle a souligné que la paix est un prérequis fondamental pour le développement et le bien-être de chaque nation. Selon elle, c’est uniquement dans un environnement pacifique que les jeunes peuvent réaliser leurs projets et devenir des acteurs du changement au sein de leur communauté.
Enfin, ce projet d’une durée de six mois sera mis en œuvre dans plusieurs établissements d’enseignement secondaire tels que le lycée de la liberté, le complexe Ibni Akio, le lycée féminin et le lycée Ibni Malik. Parmi les diverses activités prévues figure l’organisation d’un symposium international sur la prévention et la résolution des conflits en milieu scolaire.