Si l’électricité demeure un droit dans certains pays, au Tchad c’est un luxe inaccessible à un bon nombre de citoyens.
De la capitale Ndjamena en passant par les différentes villes des 23 provinces que compte le Tchad, l’électricité est l’une des denrées les plus rares et difficiles à accéder.
À cette période où la température avoisine les 40 à 45 °C en moyenne à l’ombre, les tchadiens ne cessent d’exprimer leur dépassement par rapport à cette période de canicule accentuée.
Surtout avec ce mois de ramadan, la population ne mâche pas ses mots et critique de manière virulente cette coupure intempestives d’électricité.
La majorité des personnes interrogées se disent déçues par la Société Nationale d’électricité (SNE) qui est incapable de fournir de l’énergie à la population malgré les grands efforts consentis par les autorités dans le domaine de l’électricité.
Certains affirment que la SNE est en train de défier l’autorité de l’Etat en tenant tête malgré les multiples interpellations dont elle est victime.
Le gouvernement est aussi interpellé car il confirme sa complicité par ce silence ou certaines interpellations improductives, sans effet.
Le gouvernement a toute les prérogatives possibles pour rappeler la SNE à la règle.