Par manque d’emploi au Tchad, beaucoup de jeunes diplômés et père de famille se sont lancés dans la culture maraîchère au bord du fleuve ou marigot pour gagner de quoi nourrir la famille.
La culture maraîchère prends aujourd’hui de l’ampleur dans la capitale. Elle aide beaucoup de familles à se prendre en charge.
Persil, cèleri , poivron, salade ou encore »djir-djir », sont cultivés dans plusieurs sites à Ndjamena.
M. Kolwe Max, la cinquantaine révolue, père de famille fait dans la culture maraîchère derrière l’aéroport de N’Djaména. Il se réjouit de faire ce travail qu’il fait depuis 2001 et qui lui permet de nourrir sa famille.
« Après mon obtention du baccalauréat, j’ai tout de suite sû que seule la terre peut me nourrir et me permettre de prendre soin de ma famille. C’est pourquoi j’ai fait de çà un métier. », indique-t-il.
Ce travail m’a permis, poursuit-il, de construire chez moi, inscrire mes enfants à l’école et les soigner convenablement.
Selon les cultivateurs, un plancher de salade ou de »djir-djir » se vend à partir de 5. 000 Francs CFA selon la demande. Mais le prix peut aussi chuter jusqu’à parfois à 2. 000 FCFA ou même 1.500 FCFA.
Ceux se trouvant derrière l’aéroport confie qu’ils manquent d’eau potable pour arroser les plantes manque cruellement.
» Nous n’avons pas assez d’eau, on gère seulement un seul forage pour tout ce périmètre, c’est ce qui pousse certains à puiser l’eau usée qui sort des égouts. », informe Wang-ba.
Ils lancent un appel à la mairie centrale et aux personnes de bonnes volontés de leur venir en aide avec quelques forages afin d’avoir des légumes propres dans les plats des Tchadiens.