Dans la capitale tchadienne, l’électricité reste un luxe pour de nombreux habitants, malgré les promesses politiques et les efforts de la Société nationale d’électricité (SNE). Dans plusieurs quartiers, les coupures d’électricité persistent pendant des jours voire des semaines, laissant les résidents dans l’obscurité et entravant leurs activités quotidiennes.
Les témoignages des habitants d’Atrone, dans le 7e arrondissement, soulignent l’ampleur du problème. Certains rapportent des périodes prolongées sans électricité, tandis que d’autres expriment leur frustration face à l’impact négatif sur leurs moyens de subsistance. Malgré les ressources pétrolières du pays, l’accès à une alimentation électrique fiable demeure un défi majeur.
La campagne présidentielle a mis en lumière l’importance de résoudre cette crise énergétique. Les citoyens, en particulier les N’Djaménois, attendent avec impatience des actions concrètes de la part du gouvernement pour améliorer la situation. Les promesses du Président de la République doivent se traduire par des mesures tangibles visant à renforcer les capacités de la SNE et à garantir un approvisionnement électrique stable pour tous.
Dans cette ère de la 5e République, il est essentiel que l’électricité cesse d’être un luxe et devienne un service accessible à tous les citoyens. Il est temps que les cris de joie résonnent non pas à l’arrivée sporadique de l’électricité, mais plutôt à sa disponibilité constante dans tous les quartiers de la ville.