Dans un communiqué de presse, la Coordination Nationale des Jeunes pour la Paix et le Développement au Tchad (CONAJEPDT), a exprimé sa profonde indignation face à un acte abominable commis par un commandant de sous-poste dans le 7e arrondissement. Cet événement tragique souligne une réalité alarmante : la police tchadienne, censée protéger la population, est devenue un fléau.
« Nous condamnons avec la dernière énergie cet acte odieux, reflet d’une institution gangrenée par la corruption et l’arbitraire », a déclaré le Coordination. Ce viol ne se limite pas à un simple fait divers ; il s’agit d’un crime contre la dignité des femmes et d’une honte pour notre nation. La CONAJEPDT exige une réponse rapide et appropriée : « Ce commandant-violeur doit être immédiatement arrêté et traduit en justice. L’impunité des policiers doit cesser. »
Le communiqué appelle également le ministre de la Sécurité publique et toutes les autorités compétentes à assumer leurs responsabilités face à cette situation intolérable. Parmi les exigences formulées figurent des sanctions exemplaires contre le commandant et ses complices, ainsi qu’une enquête transparente sur les dysfonctionnements au sein de la police nationale.
Le courage de la victime, qui a osé dénoncer cet acte ignoble, est salué comme un signal fort pour toutes les victimes : « Les victimes ne se tairont plus. » La CONAJEPDT s’interroge, combien d’autres souffrent encore dans l’ombre, victimes de policiers devenus prédateurs ?
La CONAJEPDT souligne l’urgence d’agir pour mettre fin à l’impunité et à la terreur policière. « Chaque jour, de nouvelles victimes tombent dans ce pays gangrené par l’insécurité », avertit la Coordination. Le Tchad est devenu une jungle où les plus forts semblent régner sans partage.
Face à cette situation critique, la CONAJEPDT se tient aux côtés des victimes et promet de ne ménager aucun effort pour dénoncer ces atrocités. « Il est temps d’agir, il est temps de punir, et il est temps de restaurer la dignité d’un peuple martyrisé par ceux qui devraient le protéger », conclut le communiqué