En cette période où la récolte du manioc bat son plein, sa commercialisation et sa consommation prend de plus en plus d’ampleur dans les coins et recoins de la capitale. Les marchés, les institutions publiques et privées et bien d’autres endroits sont fréquemment sillonnés par les vendeuses de ce tubercule.
La commercialisation et la consommation du manioc cru sont entrées dans les habitudes quotidiennes des habitants de la cité capitale. Plusieurs raisons expliquent cette nouvelle mode.
Pour les vendeuses, c’est la question de rentabilité et de la demande qui explique cela. Car selon elles, la vente du manioc cru est très rentable mais c’est aussi parce que la population apprécie délicieusement la consommation de ce tubercule.
« Ce qui me pousse à vendre du manioc cru c’est que la rentabilité est très bonne. Je gagne trop de bénéfice en vendant alors que s’il faut cuire avant de vendre, il y aura des dépenses supplémentaires en combustible et assaisonnement. En plus les gens aiment bien manger le manioc cru. », confie une vacancière interrogée.
Les clients, quant à eux, adorent manger ce tubercule à cause de sa douceur, sa saveur et sa tendresse.
« Moi je consomme ce tubercule parce que quand j’en mange je ressens un goût doux et c’est vraiment succulent. », justifie Osée un consommateur.
Certains ne connaissent pas trop les raisons pour lesquelles ils en raffolent mais disent être tombés dans la consommation de ce tubercule juste par coup d’essai.