L’auteur a publié « La mobilisation des recettes fiscales non pétrolières : cas de l’impôt sur les sociétés au Tchad et au Cameroun » ce midi au centre d’études pour le développement (CEFOD). C’est un ouvrage 186 pages paru aux éditions Plume d’Afrique. L’auteur le définit comme « une immersion » dans les mécanismes complexes de la fiscalité.
La rédaction de l’ouvrage se justifie par deux raisons fondamentales.
La première est le manque d’ouvrages sur la fiscalité. « La fiscalité est un domaine peu souvent associé à la littérature », explique Korom Acyl Dagache.
La deuxième raison, selon l’auteur, est le fait que la fiscalité « n’est pas qu’un simple ensemble de lois et règlements relatifs à l’impôt ». Elle régit les interactions entre l’État, l’individu et les entreprises. C’est cet enchevêtrement qui « a éveillé la curiosité et a nourri le désir d’écrire » de Korom Acyl Dagache, par ailleurs spécialiste de la fiscalité.
Par cet ouvrage, l’auteur veut « capter les investissements directs étrangers » dans un contexte de crise pétrolière en expliquant l’importance de la fiscalité. C’est d’ailleurs « le point de départ de la recherche », confie son auteur. L’auteur à cet effet se demande comment le Tchad et le Cameroun parviennent à mobiliser d’énormes recettes hors pétrolières.
Le réponses à cette question semble « la modulation des systèmes de gestion et d’administration de l’impôt sur les sociétés selon les spécificités de chaque pays.
Intérêts de l’ouvrage
L’ouvrage présente plusieurs intérêts. Sur le plan économique, l’ouvrage incite l’État à sortir de la dépendance pétrolière car cette dépendance peut entraîner des « risques de déclin », prévient Korom Acyl Dagache. Sur le plan juridique par contre, « lanalyse acylienne » offre des possibilités d’accélération du processus d’intégration sous-régionale.