À l’approche du mois sacré du Ramadan, le Tchad connaît une forte pression sur son marché alimentaire, entraînant des fluctuations marquées des prix des produits de première nécessité. Cette période de forte demande s’accompagne souvent d’une hausse significative des coûts, impactant directement le pouvoir d’achat des ménages.
L’économie tchadienne, largement dépendante de l’agriculture et de l’élevage, voit la disponibilité des produits influencée par les conditions climatiques et les rendements des récoltes. À mesure que le Ramadan approche, la demande explose, provoquant une tension sur l’offre et une augmentation des prix.
Parmi les denrées les plus affectées figurent le sucre, l’oignon, l’ail et la viande, dont les prix connaissent une flambée. Cette situation est aggravée par la spéculation et le coût élevé des importations, limitant l’accès des consommateurs à ces produits essentiels.
Conscient de cette problématique, le Premier ministre a récemment effectué une visite au grand marché, où il a annoncé des prix indicatifs : 2000 francs pour le kilo de viande, 7000 francs pour l’ail et 1250 francs pour l’oignon. Toutefois, ces mesures semblent difficilement appliquées, les consommateurs continuant de constater des hausses au-delà des montants fixés.
Face à cette situation préoccupante, il est impératif que les autorités renforcent les contrôles et mettent en place des mesures efficaces pour stabiliser les prix. Assurer la sécurité alimentaire durant le Ramadan est une priorité, afin de permettre à chaque foyer d’accéder aux denrées essentielles sans subir une pression financière excessive.