La ville de N’Djaména connaît une affluence massive des personnes dûe à l’exode. L’une des conséquences de cette situation est la rareté des maisons à louer.
Travailleurs du secteur public ou privé, les débrouillards et des particuliers, tous courent derrière les maisons à louer.
Profitant d’une forte demande et de la rareté des maisons à louer, les bailleurs imposent des contrats de bail à couper le souffle. Ils exigent parfois 5, 6, 7, voire 10 mois de loyer avant de faire occuper les lieux par le locataire. Non seulement, ils exigent des avances de location faramineuses, mais le prix mensuel de location quelle que soit la qualité de la chambre donne de vertige.
Pour beaucoup, les bailleurs sont dans leurs droits, car ils ont investi dans la construction de ces maisons. Donc, ils cherchent à récupérer ce qu’ils ont dépensé.
Certains pensent que les bailleurs sont véreux et profitent de la situation pour imposer leurs conditions aux locataires.
D’autres par contre estiment que l’État manque d’une politique réelle des logements sociaux pour permettre aux fonctionnaires d’avoir des maisons construites par l’État lui-même. Cette politique de construction des logements sociaux se passe un peu partout dans les autres pays africains.