Le gouvernement tchadien a récemment annoncé la dissolution des comités de gestion des 5% des revenus pétroliers et miniers destinés aux provinces productrices. Cette décision marque un tournant majeur dans la gestion des ressources naturelles du pays.
Depuis le début de l’exploitation pétrolière, ces fonds avaient pour objectif de financer le développement local et d’améliorer les conditions de vie des populations concernées. Toutefois, la gestion de ces ressources a souvent été entachée de critiques, notamment en raison d’un manque de transparence et de soupçons de corruption.
Désormais, la gestion des fonds sera transférée aux conseils provinciaux. Cette réforme soulève plusieurs interrogations : les conseils provinciaux seront-ils mieux équipés pour administrer ces ressources ? Quelles garanties de transparence seront mises en place ? Quel impact cela aura-t-il sur le développement local ?
Si certains perçoivent cette décision comme une opportunité de renouveau, d’autres expriment des doutes quant à la capacité des nouvelles structures à gérer efficacement ces fonds. La mise en place de mécanismes de suivi et d’évaluation sera donc essentielle pour assurer une gestion rigoureuse et bénéfique aux populations locales.
Ainsi, la dissolution des comités de gestion des 5% des revenus pétroliers constitue une étape cruciale pour le Tchad. Reste à voir si cette transition permettra réellement une gestion plus équitable et un développement durable des provinces productrices.