Face à la recrudescence des conflits entre les populations et la faune sauvage dans la province de la Tandjilé, notamment dans le département de ManmBague, les autorités tchadiennes montent au créneau. Le ministère de l’Environnement, de la Pêche et du Développement Durable a publié un communiqué officiel annonçant une série de mesures immédiates et préventives pour sécuriser les habitants et limiter les pertes en vies humaines.
Selon le document, une équipe d’agents spécialisés, accompagnée des autorités locales, a été dépêchée sur place pour sécuriser la zone touchée, maîtriser la situation et prévenir de nouveaux incidents. Une enquête approfondie sera également menée pour déterminer les circonstances précises des récents événements tragiques.
Dans un esprit de collaboration, le ministère promet de travailler étroitement avec les autorités administratives, les chefs traditionnels, les communautés locales et les experts en conservation. L’objectif est de renforcer la coexistence pacifique entre les populations et la faune, souvent à l’origine de tensions dans certaines zones rurales.
Le ministre de l’Environnement prévoit aussi une visite sur le terrain pour constater les dégâts et manifester sa solidarité envers les familles affectées. « Le Gouvernement exprime ses sincères condoléances aux familles endeuillées et réaffirme son engagement à protéger à la fois la biodiversité et la sécurité des citoyens », indique le communiqué.
Des solutions durables sont également annoncées, parmi lesquelles des campagnes de sensibilisation, l’aménagement des zones à risque, ainsi que le suivi renforcé des déplacements des éléphants, souvent impliqués dans ces conflits.
Cet engagement du gouvernement tchadien marque une volonté de concilier développement durable et sécurité humaine, dans un contexte où les interactions entre l’homme et la faune deviennent de plus en plus fréquentes et parfois dramatiques.