Comme dans toutes les activités, la junte féminine excelle dans le secteur informel. C’est le cas des femmes qui font le jardinage aux bords du fleuve Chari.
Elles sont nombreuses ces femmes qui battent le pavé pour subvenir à leurs besoins et ceux de leurs enfants. Elles font les légumes, les condiments, etc. Ces jardinières gagnent pleinement leur vie grâce à cette activité.
Pour elles, cette activité est rentable. Elle les aide à se prendre en charge. Pour une jardinière rencontrée en cette matinée du 21 mars 2023, elle peut facilement avoir 5.000 à 10.000 par jour mais cela est conditionné par la progression de ses légumes.
Dénéram, quant à elle, se dit satisfaite de ce qu’elle fait parce qu’elle gagne aisément sa vie. Elle ajoute en outre que, ces derniers temps la vente se complique. Avant, il n’y avait pas assez des gens qui pratiquaient cette activité. Malheureusement, même les riches se sont lancés dans cette activité. C’est ce qui fait que le marché se complique pour nous qui n’avons pas la possibilité d’avoir tous les produits nécessaires pour une meilleure production.
“Il n’y a pas un métier qui est réservé aux hommes ou aux femmes. Tout métier qui peut apporter un plus à notre existence est un métier à faire. Nous encourageons toutes celles qui hésitent à se lancer des telles activités qui donnent un ouf de soulagement. Car, malgré les souffrances et les difficultés, seul le travail paie” affirme une jardinière rencontrée avec un bébé au dos.