En 2019, un partenariat a été établi entre l’organisation Médecin Sans Frontières/France et le ministère de la santé publique. L’une des conditions de ce partenariat est l’intégration à la fonction publique de 65 agents contractuels intervenant dans ce projet au district sanitaire de Moïssala.
À la suite de cet accord, 10 des 65 agents ont été effectivement intégrés à la fonction publique en date du 21 mai 2020 mais l’intégration des 50 autres agents restants traîne jusqu’à ce jour, 3 ans après les closes de ce partenariat et rien ne semble se faire en faveur de leur intégration.
Depuis l’intégration des 10 agents, plusieurs démarches administratives ont été entamée pour que les 50 restants jouissent aussi de cet accord qui leur revient, en principe de droit, mais hélas aucune suite n’a été donnée à ces différentes démarches.
C’est ainsi que les 50 agents paramédicaux demandent au gouvernement, particulièrement au Ministre de la Santé et celui de la fonction publique, de revoir leur cas car ils ne savent plus à quel saint se vouer ou prier.
Le Gouvernement doit évidemment revoir leur cas. Ce n’est pas une faveur spéciale qui doit leur être accordée mais il faut simplement que le gouvernement honore les closes de ce partenariat.