Dans un point de presse animé ce 02 janvier 2023, 37 élèves policiers de la promotion dénommée ”marechal” de 2016 interpellent les autorités de leur situation.
L’objectif de ce point de presse est d’expliquer et d’informer l’opinion nationale et les plus hautes autorités au premier rang duquel le Général Mahamat Idriss Déby Itno, Président de Transition, chef de l’Etat de la situation qu’ils traversent et l’injustice qu’ils subissent depuis plusieurs mois.
«Il vous souviendra qu’en l’année 2016, l’État tchadien a organisé un concours de recrutement dans la police nationale dont nous faisons parti de 1000 retenus de cette promotion dénommée “Promotion Maréchal”. Nous sommes des policiers stagiaires issus de la promotion Maréchal et retenus au concours de la formation de 2016 au nombre de 1000 stagiaires,” expliquent-ils.
Ils expliquent qu’après avoir fini la formation, ils étaient déployés en stage une première fois pour deux semaines en décembre 2021.
«Pendant que nous y étions, un arrêté publiant la liste de Lauréat de notre promotion sur lequel, nos noms n’y figurent pas comme par coup de baguette de magie le 30 décembre 2021. Quelques semaines plutard c’est à dire en janvier 2022 nous nous sommes rendus comme nos collègues à l’école de police pour la cérémonie de fin de formation à laquelle avait pris part le vice-président du CMT Djimadoum Tiraina, l’ex-ministre de la sécurité Souleymane Abakar et ex-directeur général Ousman Bassi Lougouma, » détaillent-ils.
Ils précisent que lorsqu’ils ont réclamé tout en indiquant qu’ils faisaient partie de la promotion et après vérification de leurs noms sur la liste initiale avec l’intervention du Directeur général de la police de l’époque.
«Ils nous ont encore établi une nouvelle liste (celle des omis) renvoyé en stage et ils ont fait une requête au ministère en nos noms et nous ont promis que nous serions retenus au prochain arrêté, » indiquent-ils.
Ils exhortent le Chef de l’Etat, Président de Transition, Général Mahamat Idriss Déby Itno à s’impliquer dans cette affaire tout appellant à sa générosité et à son humanisme afin qu’une solution soit trouvée.
«Pendant nos démarches infructueux nous avons appris par surprise la nouvelle des arrêtés de plus de 1500 dans les remplacements numérique. Nous avions également appris que la liste des requêtes de nos noms est bien au ministère, et quand nous l’avons réclamé ils ont refusé de nous la remettre, » clament-ils.