Depuis quelques jours dans les provinces et dans la capitale, la population fait la queue dans de nombreuses stations-services avoir quelques litres du précieux liquide et des lieux de rechanges de bouteilles de gaz pour s’approvisionner.
Chose bizarre, le constat se fait dans presque tous les quartiers de la capitale. De longues files d’attente à l’entrée des stations-services qui disposent encore du carburant sont visibles.
Cette pénurie de carburant, a depuis ce moment ralenti les activités dans tous les secteurs.
Les vendeurs en détails sont passés à la vitesse supérieure en mettant à disposition de automobilistes la bouteille d’essence d’un litre et demi de 1000f à 1150f, contre le prix initial de 900f.
Sur le long de la chaussée, plusieurs usagers ont préféré garer leurs engins, alors que d’autres suivent impatiemment le rang dans leurs véhicules dans l’espoir d’être servi.
De l’autre côté, le gaz butane seul moyen de ménage devient de plus en plus rare contre toute attente. Les femmes parcourent plusieurs quartiers à la recherche de ce produit indispensable dans la capitale.
Pour les femmes, avoir du gaz pendant ce moment est un véritable chemin de croix.
Interrogés, les responsables des stations-service et des coins de vente et de rechange de gaz butane disent ne pas savoir les principales causes de cette pénurie.
Par contre, certains commerçants expliquent que les causes viennent de la raffinerie de Djermaya qui ne produit pas en quantité ce dernier temps et que l’offre est inférieure à la demande.
Pour les responsables du syndicat du secteur de gaz, la raffinerie ne distribue pas équitablement le gaz et le gouvernement n’autorise pas les autres marketeurs ayant la logistique d’importer du gaz.
Pour certains usagers, cette pénurie est créée et montée de toutes pièces par les commerçants.
«En réalité, il n’ya pas de pénurie. Ce sont les commerçants qui montent le plus souvent ces stratégies pour créer de pénurie afin de majorer les prix, » se plaint un usager.
Depuis cette énième pénurie, le gouvernement n’a pas encore donné une explication convaincante et claire à la population qui bravent les distances et le froid à la recherche du carburant et de gaz butane.