La circulation à N’Djamena n’est pas régulée comme il se doit. Chaque usager applique ce qui lui passe par la tête au détriment du code de la route. Ce qui fait que les accidents deviennent recrudescents en causant d’énormes dommages.
Les automobilistes se livrent à un excès de vitesse jamais égalé sans même tenir compte des conséquences qui pourraient advenir.
Beaucoup de personnes passent des minutes parfois des heures pour ceux qui viennent récemment des campagnes, pour pouvoir traverser une route goudronnée.
« Je ne connais pas la mentalité des Tchadiens. Vous voyez cette femme âgée est là depuis presque une heure. Elle veut traverser la route mais le rang des véhicules ne coupe pas. Dans des pays où les gens sont civilisés, on aurait dû stopper ces voitures pour que cette dame passe, malheureusement », s’indigne un usager qui a aidé cette femme à traverser.
Cependant, ce comportement ne s’observe pas seulement sur les grands axes mais aussi aux rond-points et grands carrefours où il y a les feux de signalisation.
« Je ne sais pas quel est le rôle des policiers. Certains violent le code de la route sous les yeux des policiers. Tout le monde est pressé pour rentrer chez soi. Cela est la cause principale des accidents ici à N’Djamena », regrette une femme.
« Au Nigeria , la circulation est bien réglementée. Lorsque vous commettez une infraction, le policier vient et arrache la clé du véhicule. Il ne discute même pas avec vous. Au Tchad, un usager commet une infraction, c’est lui le premier à se victimiser. Parfois, il tape sur le policier », remarque un expatrié nigérian.