Au Tchad et plus particulièrement à N’djaména la capitale, les jeunes diplômés sans emploi ou encore les jeunes n’ayant pas un processus scolaire se livrent à l’entrepreneuriat d’où le lavage des engins.
Il suffit juste de faire un tour dans les grands carrefour et les grandes voies bitumées de la capitale pour constater les faits. Des milliers des stations de lavage ont envahi la capitale, allant jusqu’à détrôner les stations modernes considérées pour beaucoup très coûteuses.
Ces jeunes bravent le froid des le petit matin pour prendre position dans leurs stations de lavage respectives, question d’attendre les éventuels clients qui ne manquent jamais.
«Ma station de lavage est ouverte dès 6h du matin et se ferme à 20h et chaque jour, nous recevons parfois jusqu’à 50 engins toutes roues confondues pour le lavage, » informe Moussa Hassan détenteur d’une station à Farcha.
«J’emploie 13 personnes poursuit-il, parmi eux, les diplômés sans emploi qui viennent chercher de quoi nourrir leur famille, des jeunes sans métier et ou processus scolaire qui veulent subvenir aux besoins de leurs enfants.»
Cependant dans les différentes stations de lavage, le prix est le même. Une voiture se lave à partir de 2000f et les gros porteurs jusqu’à 5000f. Les engins à deux roues se lavent partout à N’djaména à 500f.
Certaines stations de lavage s’occupent aussi de laver les tapis, les couvertures et bien d’autres linges.
«J’ai aussi des appareils pour laver les tapis et les couvertures. Le tapis se lave à partir de 3000f selon la dimension, » souligne Halimata devant sa station de lavage à Ambasatna dans le 3eme arrondissement municipal de la commune de N’djaména.