À N’djamena la capitale, le prix des denrées alimentaires ne font que monter à une vitesse incroyable au malheur de la population qui reste impuissant face à cette situation.
Lors d’une tournée de constat dans les différents marchés de la ville de Ndjamena, nous avons remarqué que le prix des denrées alimentaires a légèrement augmenté pour certains produits.
Le prix du sac de maïs passe de 23.000f à 26.000f et le koro se vend à 850f. Le sac de petits mil appelé aussi “Doukoun” se vend à 32.000f, au lieu de 28.500f il y a quelques mois.
Cependant le mil rouge appelé aussi “Djigari” qui était le mil le moins cher entre temps a aussi fléchi et le sac se vend désormais à 25.000f, pourtant le sac se vendait avant entre 12.000 à 17.500f.
«Le prix du mil rouge à doublé, parfois plus, c’est dû au fait que ce mil est trop pris par les femmes vendeuses de bili-bili donc le stock est tout le temps épuisé, d’où la montée de prix, » indique Tada, vendeuse de mil.
Le litre d’huile importé se vend à 1850f le litre et ”l’huile d’Andouria” se vend à 1.300f le litre. Ceux malgré la présence en abondance des arrachides sur le marché.
«Comment expliquer que les arrachides inondent les marchés à un prix raisonnable mais le prix d’huile d’arachide reste toujours cher? C’est de l’arnaque d’un côté des commerçants, » vocifére une femme rencontrée au marché à mil dans le 3eme arrondissement.
Toutes ces montées des prix est dû au fait que la plupart de ces céréales sont toujours en semences. Pendant ce temps, certains aliments sont les moins chers et à la bourse de presque tout le monde.
Il s’agit notamment du poids de terre, arrachides, concombres, les tubercules et le gombo entre autres. Les feuilles de manioc, d’oseille (karkandji) ou encore épinards sont aussi moins chers sur le marché au plaisir des consommateurs.