Le plus souvent, si un fils ou une fille d’une région est nommé à un poste de responsabilité dans le gouvernement ou dans une institution, on écoute ces phrases à la radio ou dans les coins certains médias rédigés par les élites ou des parties politiques, des associations de la région.
«Merci à son excellence le président de la République, à Monsieur le premier ministre d’avoir nommé notre fils/fille à la tête de telle ou telle institution…» peut-on souvent entendre.
Certains citoyens apprécient et digèrent mal cette marque de reconnaissance ou des remerciements.
Car, selon eux, ce n’est pas un favoritisme. Le choix est lié aux compétences et aux mérites et qu’il ne sert à rien de laisser de pareils messages qui sèment de doutes dans le cœur des citoyens.
Le président de la République ou premier ministre est un citoyen comme les autres. Celui-ci étant considéré comme conseiller dans la gestion de chose publique, doit faire appel à toute personne ayant une compétence requise ou profil qui correspond au poste.
Beaucoup s’interrogent: «cette façon est elle un encouragement ? De griotisme ? Ceci ne pourra pas donner de frustration chez d’autres qui n’ont pas vu leurs filles ou fils nommés ?»
La république est une organisation où les membres ont une vision commune, partagent les mêmes intérêts, il est donc une obligation pour le garant de cette république de relever les défis liés à son épanouissement tout en nommant les filles et fils dont les profils et la rentabilité correspondent aux aspirations du peuple.
Cette façon le plus souvent répétitive n’est pas appréciée à sa juste valeur par certains citoyens.