Le 03 juillet, le président Macky Sall a mis fin à un long suspense en renonçant à se représenter pour un nouveau mandat. Suite à cette renonciation, l’opposant Ousmane Sonko a réagi et a annoncé des couleurs pour 2024.
D’entrée de jeu, l’opposant sénégalais a fait savoir dans un entretien exclusif accordé à France 24 depuis son domicile dakarois où il est assigné que Macky Sall n’a pas pris cette décision parce qu’il est un démocrate, mais du fait de la pression de son peuple, et de la pression internationale.
“Si Macky Sall a renoncé à briguer un troisième mandat, il n’a fait qu’abdiquer face à la pression populaire et internationale.”, estime-t-il.
Le leader du Pastef est dubitatif quant aux réactions des uns et des autres après la on candidature de son rival politique.
“Un Président sortant s’est vu féliciter par une partie du monde simplement pour avoir respecté la Constitution de son pays.”, souligne Ousmane Sonko, regrettant une infantilisation de l’Afrique.
Concernant sa condamnation à 2 ans ferme pour corruption de la jeunesse qui pourrait l’empêchant de concourir à la magistrature suprême, Ousmane Sonko assure être totalement éligible, et se dit convaincu de pouvoir être élu Président du Sénégal en 2024, dès le premier tour.
“La majorité des 17 millions de Sénégalais veut sa candidature. Et si on va aux élections, je serai déclaré vainqueur au premier tour.”, lâche Ousmane Sonko.
Sur son assignation à résidence, il indique ne pas être assigné à résidence, mais arbitrairement détenu. Car selon lui, aucune décision de justice ou administrative ne l’oblige à rester chez lui.
Ousmane Sonko conclut que s’il n’est pas candidat à l’élection de 2024 à cause de sa condamnation montée à toute pièce, le Sénégal va connaître des incidents irrémédiables.