À l’approche des examens du Brevet d’Enseignement Fondamental (BEF) et du Baccalauréat de l’Enseignement Secondaire (BAC), une ambiance studieuse s’installe dans les établissements scolaires de Sarh, chef-lieu de la province du Moyen-Chari. Les élèves, conscients de l’enjeu, multiplient les stratégies pour mieux se préparer à ces épreuves décisives.
Partout, dans les établissements comme dans les quartiers calmes, les candidats se réunissent en petits groupes de révision, formés de 4 à 10 personnes. Ces séances de travail collectif permettent aux élèves d’échanger leurs connaissances, de combler leurs lacunes et de renforcer leur maîtrise des matières clés telles que les mathématiques, la physique-chimie, la biologie, la philosophie et le français.
Au lycée Ahmet Mangué n°1 de Sarh, un groupe d’élèves de classe de 3e affirme réviser sans relâche, abordant toutes les disciplines sans exception. « Nous travaillons ensemble sur toutes les matières. Nous sommes prêts à affronter le BEF », déclarent-ils avec confiance.
Remadji Judith, élève en classe de 3e au CEG moderne de Sarh, partage le même optimisme : « Tous les cours sont à ma portée. Je suis prête pour l’examen. »
Du côté des classes de terminale, l’enjeu est encore plus grand. Leldé Evariste, élève en terminale D au lycée Collège Immaculée Conception et chef de groupe de révision, insiste sur l’importance de l’anticipation. « Nous, en série D, nous concentrons sur les matières scientifiques. Nous sommes prêts pour le BAC. À ceux qui ne sont pas encore préparés, je dis : on ne nourrit pas la chèvre à la veille du marché », lance-t-il avec sagesse.
Allaramadji Jonas et Noubaramadji Romain, tous deux en terminale A au lycée moderne de Sarh, se montrent également déterminés malgré quelques difficultés. Rencontrés au quartier Kemkian en pleine séance de lecture, ils affirment travailler d’arrache-pied pour surmonter leurs lacunes, notamment en mathématiques, avant le jour J, fixé au 2 juin.