Ce jeudi 06 octobre 2022, le centre des jeunes Don Bosco de Sarh a abrité la cérémonie officielle du lancement des activités du PARCA.
C’est le secrétaire général de la province du Moyen-Chari Ahmat Tidjani Hamat représentant le gouverneur qui présidé cette cérémonie en présence des quelques autorités de la province et responsables des institutions.
Le représentant du délégué de l’économie et du plan, Djimrabaye Madebaye a dans son discours affirmer que ce projet bénéficiera l’accès à l’éducation, à la santé, aux sous projets et autres mesures d’accompagnement d’automation des ménages par des subventions monétaires.
Le projet comporte quatre composantes a savoir l’amélioration de l’accès aux services de bases, l’amélioration de la résilience des ménages, le renforcement des systèmes nationaux des soutiens aux réfugiés et aux communautés et la gestion du projet.
Pour le coordonnateur national du PARCA Japhet Doudou Beindjila, le PARCA est un projet du gouvernement de la République du Tchad qui embitionne d’améliorer l’accès des réfugiés et des communautés d’accueil aux services essentiels de base, aux moyens de subsistance, aux filets sociaux et le renforcement des systèmes nationaux de gestion de la situation des réfugiés.
Il traduit ainsi la volonté du gouvernement Tchadien à œuvrer sans cesse pour le bien être de ses populations et des autres populations qui pour diverses raisons ont trouvé refuge dans notre pays.
Rappelons que le PARCA est mis en œuvre dans sept provinces du Tchad qui accueillent en leur sein un nombre important de réfugiés et de retournés provenant de différents pays voisins notamment le Cameroun, le Nigeria, le Niger, le Soudan et la RCA.
Lançant officiellement les activités, le secrétaire général de la province du Moyen-Chari, Ahmat Tidjani Hamat a précisé que le développement des activités ne doit pas seulement s’opérer sur le plan quantitatif, il doit aussi et surtout s’orienter vers la qualité. Raison pour laquelle il exhorte les différents délégués sectoriels concernés à s’impliquer chacun en ce qui le concerne pour que les activités se mènent de manière concerté.
C’est à cette condition qu’ils s’approprieront le projet et pourront en pérenniser les acquis.
Le secrétaire général de la province du Moyen-Chari rappelle enfin que le projet est circonscrit dans le temps mais que l’Etat est pérenne et doit prendre le relai pour que les impacts qui auront été produits ne retombent pas à zéro après la fin du projet.