Crée en 1963, même année que celui de Ndjamena, le musée de Sarh a commencé par fonctionner effectivement en 1966 tout d’abord dans les locaux des messes des officiers de l’armée françaises avant d’être délocalisé dans le local de l’ancienne sous-prefeture de Sarh rural.
Au début, toutes les collections étaient entassées dans une seule salle. Il a fallu un cri de coeur du conservateur du patrimoine, responsable de cette institution, M. Saradoumngué Yamadjita Mahamat, pour que l’union Européenne puisse financer la construction de l’actuel immeuble abritant actuellement ce musée dont plusieurs expositions de marque ont eu lieu dans ce musée et plus de 963 objets stockés.
Selon le conservateur du patrimoine, M. Saradoumngué Yamadjita Mahamat, par le passé le gouvernement Tchadien mettait tout à leur disposition mais depuis plus de dix ans aujourd’hui, il n’y a même pas de crédit de fonctionnement ni moyens roulants pour pouvoir faire les campagnes afin de voir s’il y a d’autres acquisitions à collecter.
Aussi, il a mis l’accent sur le personnel qui manque cruellement au musée de Sarh et qu’il n’y a pas de moyens pour recruter d’autres.
M. Saradoumngué Yamadjita Mahamat a aussi souligné un aspect important qui est celui de la réfection de ce musée à hauteur de cent millions. Il semble que la France a répondu favorablement à une de leur requête concernant cette réfection mais qu’à peine un mois une mission est venue s’enquérir de la réalité et repartie sans suite favorable.
Le conservateur du patrimoine de Sarh, Saradoumngué Yamadjita Mahamat, lance à cet effet, un appel auprès du ministère concerné de venir en aide pour que le musée de Sarh qui a vu le jour au même titre que celui de la capitale puisse retrouver ses lettres de noblesses.