Situé à Farcha, dans le 1er arrondissement municipal de la ville de N’Djaména, le mur de l’hôpital de la paix fait office d’un grand dépotoir.
Les patients de cet hôpital ont fini par se forger un poumon d’acier au point de supporter les odeurs nauséabondes que dégage les ordures qui longe côté gauche du bâtiment.
Un petit tour dans cet endroit suffit pour se rendre à l’évidence. Des tonnes de déchets visible sur une distance de 100m derrière le mur de l’hôpital de la paix de Farcha.
Dans cette poubelle, on y voit des seringues, des aiguilles souillées, des sparadrap ou compresse tachés de sang et betadine. Plus loin, des flacons des perfusions déjà utilisé que le personnel soignant balance par dessus le mur.
En sus de cela, les garde-malades qui viennent aussi jeter les peaux de banane, les noyaux des mangues et d’avocat et aussi les bouteilles de jus en plastique.
Les habitants de cette partie de l’hôpital ne sont pas du reste. Ils y viennent déposer les ordures sous le regard impuissant des agents de la commune du 1er arrondissement.
Ils est à noter que cette partie du mur de l’hôpital, se trouve aussi la salle d’hospitalisation, le bloc opératoire ou encore la salle d’accouchement. Juste à gauche de ces salles, se trouve un grand hangar où en cas de saturation, surtout pendant la saison pluvieuse où les cas des personnes atteintes de paludisme augmentent, les malades hospitalisés sont couchés avec des perfusions en main.
Cependant, les patients de cet hôpital, en plus des maux qui sont venus soigner, développent encore une autre forme de maladie.
La direction de l’hôpital en commun accord avec le service hygiène et assainissement de la Mairie de Farcha doivent prendre leur responsabilité.