Le Tchad à l’instar d’autres pays du monde célébre ce jeudi 17 novembre, le journée internationale de la prématurité.
Placée sous le thème ”soins maternels Kangourou” cette journée de célébration a eu lieu ce jeudi dans l’enceinte de l’hôpital Tchad-Chine en présence du Secrétaire Général adjoint du ministère de la santé publique et de la prévention Mahamat Hamit Ahmat, des représentants de l’UNICEF au Tchad et de plusieurs partenaires à la santé.
Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, environ 15 millions de bébés naissent prématurément chaque année.
Le Secrétaire général adjoint du ministère de la santé indique que ans les pays à faible revenu, environ 12% des bébés naissent prématurément, contre 9% dans les pays à revenu élevé.
Mais toutefois, continue-t-il, l’intensité et l’acuité des problèmes de santé publique que cela représente pour certains pays, comme le Tchad, sont particulièrement graves.
Il a profité bdecette occasion particulier pour lancer un message fort aux soignants.
«La Journée Mondiale du Prématuré est donc I’occasion de rappeler aux soignants, que la prématurité est un enjeu de santé publique et qu’il reste de nombreux défis à relever. Car parmi les prématurés qui survivent, nombreux d’entre eux souffrent d’une incapacité à vie, notamment en matière d’apprentissage et de troubles visuels et auditifs, » a-t-il lancé.
C’est pourquoi il indique qu’au Tchad, la prématurité représente 26,2% des naissances et constitue la 2ème cause de la mortalité néonatale.
Pour le représentant de l’UNICEF Jack Bauer, au Tchad, la prématurité constitue un problème de santé publique, Selon lui, plus d’un accouchement sur 8, soit 13.1% des accouchements sont prématurés et un quart des décès de nouveau-nés sont causés par la prématurité et de ses complications.
«Nous devons nous mobiliser pour porter une attention particulière aux soins du nouveau-né et en particulier aux nouveau-nés prématurés qui sont très fragiles, » rassure Jack Bauer.