« Jamais, au grand jamais, je ne braderai la richesse de la République démocratique du Congo ». Cette déclaration puissante du président Félix-Antoine Tshisekedi a marqué les esprits lors de la Journée de la liberté de la presse, célébrée ce 5 mai 2025 à Kinshasa. Un discours à haute portée symbolique dans un contexte politique et économique tendu.
Le chef de l’État s’est exprimé avec fermeté face aux critiques croissantes entourant le partenariat stratégique entre la RDC et les États-Unis concernant la valorisation des minerais critiques. Il a dénoncé des campagnes de désinformation visant à qualifier cet accord de « bradage » des ressources naturelles du pays. Pour Tshisekedi, ces accusations sont non seulement infondées, mais participent d’une tentative d’affaiblissement de la souveraineté économique congolaise.
« Certains discours, parfois relayés sans vérification par une partie de la presse, évoquent à tort un prétendu bradage de nos ressources naturelles », a-t-il martelé. Le président a rappelé qu’il s’est engagé devant la nation à défendre la richesse du pays et qu’il ne faillirait pas à ce serment.
Face à cette polémique, l’opposition n’a pas tardé à réagir. Dans une déclaration commune, Joseph Kabila, Martin Fayulu, Moïse Katumbi et Delly Sesanga ont exigé la publication intégrale des accords conclus dans le cadre de ce partenariat. Pour ces figures politiques, seule la transparence permettra de garantir le respect de la souveraineté nationale et de préserver les intérêts économiques de la RDC dans une perspective d’intégration régionale durable.
Le débat est lancé et promet de rester au cœur des préoccupations nationales dans les semaines à venir.
Yenga Fazili wã BIREGEYA, Correspondant en Afrique de l’Est et Centrale