Ce lundi 24 mars, à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, l’Inspecteur général des Finances, Jules Alingete, a rencontré une délégation du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), menée par son représentant résident en RDC, Damien Mama. Cette réunion visait à évaluer la coopération entre les deux institutions et à identifier les prochaines étapes pour une collaboration plus ciblée.
Un partenariat technologique et formatif
L’IGF et le PNUD ont notamment discuté du soutien apporté dans les domaines de l’informatique et du renforcement des capacités. Grâce à l’appui du PNUD, l’IGF dispose aujourd’hui d’outils numériques avancés, dont un logiciel d’analyse des données financières, qui s’avère crucial pour les missions des inspecteurs des finances.
« Il est essentiel d’adapter nos moyens aux défis actuels de la gouvernance financière. Cette coopération avec le PNUD nous permet d’améliorer l’efficacité de notre travail », a souligné Jules Alingete.
Une volonté commune de lutter contre la corruption
L’un des enjeux majeurs de cette collaboration reste la lutte contre la corruption, un fléau qui freine le développement économique du pays. Damien Mama a réaffirmé l’engagement du PNUD à soutenir les institutions congolaises dans leurs efforts pour plus de transparence et de bonne gouvernance.
« Cette coopération fructueuse renforce nos actions communes en faveur du développement et de la lutte contre la corruption », a-t-il déclaré.
Grâce à ce partenariat, l’IGF bénéficie d’un accompagnement essentiel pour mener à bien ses missions et garantir une gestion financière plus rigoureuse en RDC. Cette synergie entre les institutions internationales et nationales constitue un levier stratégique pour un avenir plus transparent et efficace.
Yenga Fazili wã BIREGEYA, Correspondant en Afrique de l’Est et Centrale