Lubumbashi a accueilli, ce samedi 22 mars 2025, une étape majeure dans la réforme du secteur minier en République démocratique du Congo. Le ministre des Mines, Kizito Pakabomba, a officiellement inauguré le nouveau bâtiment de la direction provinciale du Cadastre Minier (CAMI) du Haut-Katanga. Cet événement traduit la volonté du gouvernement d’optimiser la gestion des ressources naturelles et d’améliorer la transparence dans l’attribution des titres miniers.
Aux côtés du ministre, plusieurs figures de premier plan ont pris part à la cérémonie, notamment Crispin Mbindule Mitono, président du Conseil d’Administration du CAMI, et Popol Mabolia Yenga, directeur général du CAMI. Les autorités locales, dont le gouverneur Jacques Kyabula, le ministre provincial des Mines Lucien Lumano et le maire de Lubumbashi Patrick Kafwimbi, ont également marqué leur présence.
Un outil contre la fraude et les lenteurs administratives
Dans son allocution, Kizito Pakabomba a souligné l’importance de cette nouvelle infrastructure dans l’amélioration de l’efficacité administrative et la lutte contre la corruption. Il a rappelé que le Cadastre Minier joue un rôle crucial dans l’encadrement des concessions et la régulation du secteur.
Avec ce nouveau siège, le gouvernement entend renforcer les mécanismes de contrôle pour éviter la spéculation foncière et les lenteurs administratives qui freinent l’investissement et la productivité. Cette modernisation constitue ainsi un levier essentiel pour une exploitation plus rigoureuse et conforme aux exigences légales.
Une vision gouvernementale ambitieuse et réformatrice
Cette inauguration s’inscrit dans une politique nationale de réforme du secteur minier, portée par le président Félix Tshisekedi et la Première ministre Judith Suminwa. L’objectif est double : garantir une exploitation durable des ressources naturelles et attirer davantage d’investisseurs dans un climat de confiance et de transparence.
Par cette initiative, le gouvernement congolais réaffirme son ambition de faire du secteur minier un moteur du développement économique et social. L’optimisation de la gestion foncière minière permettra non seulement d’accroître les revenus de l’État, mais aussi d’assurer une redistribution plus équitable des richesses issues des ressources naturelles.
Ce nouveau bâtiment du CAMI représente ainsi bien plus qu’une simple infrastructure : il symbolise l’engagement de la RDC à transformer son secteur minier en un modèle de bonne gouvernance et de développement durable.