Face aux embouteillages chroniques qui paralysent la capitale congolaise, le gouverneur de la ville, Daniel Bumba, a annoncé la mise en service imminente des taxis fluviaux. Cette initiative vise à exploiter le fleuve Congo comme alternative pour fluidifier la mobilité urbaine.
Une première traversée expérimentale réussie
Ce lundi, le gouverneur a lui-même pris part à une traversée test entre Majestic River, dans la commune de la Gombe, et N’sele Bambou. Ce trajet de plus de 10 kilomètres a été effectué en seulement 30 minutes, confirmant le potentiel de ce mode de transport.
L’objectif de cette expérimentation était de vérifier le bon déroulement des opérations et d’assurer que toutes les mesures de sécurité sont bien en place avant le lancement officiel.
Accompagné du coordonnateur du projet d’extension de la ville vers Maluku, Thierry Katembwe, le gouverneur a salué cette avancée et a encouragé les Kinois à s’approprier cette nouvelle alternative de transport.
Un projet ambitieux pour désengorger la ville
Selon Thierry Katembwe, les taxis fluviaux offriront plusieurs avantages aux usagers : rapidité, sécurité et confort. D’ici quelques semaines, 22 embarcations seront mises en circulation, avec une capacité d’accueil pouvant atteindre plus de 50 000 passagers par jour.
Cette initiative marque une étape importante dans l’amélioration des infrastructures de transport de Kinshasa et pourrait apporter une solution durable à la congestion routière qui affecte la ville. Les autorités espèrent que les habitants adopteront massivement ce nouveau moyen de transport pour faciliter leur quotidien.
Avec la mise en place des taxis fluviaux, Kinshasa amorce ainsi une modernisation de sa mobilité urbaine, en exploitant pleinement les atouts de son réseau fluvial.
Yenga Fazili wã BIREGEYA, Correspondant en Afrique de l’Est et Centrale