Des éléments des Forces armées nigériennes sont tombés dans une embuscade tendue par l’État islamique au Grand Sahara (EIGS) à Imbalagan à 4 km au nord d’Ezza (frontière avec le Mali).
Un premier bilan non officiel fait état de 33 morts, 12 blessés, 6 véhicules détruits et 5 emportés. Jeudi 28 septembre dernier, dans la région de Tillabéri (ouest), « une unité de l’opération Almahaou en mission de sécurisation à Kandadji, a été violemment attaquée par plusieurs centaines de terroristes », selon le ministre et général Salifou Mody, nommé par le régime militaire issu d’un coup d’État. Si le premier bilan faisait état de 7 soldats tués, il s’est alourdi ces dernières heures, passant désormais à 22. Ces deux attaques évoquées plus haut, portent désormais à 55, le nombre de soldats des forces armées nigériennes tués en 48 heures. Selon des sources nigériennes, 3 terroristes ont été neutralisés dont Goumbi, Abou Harouna.
Les auteurs d’un coup d’État au Niger survenu le 26 juillet ont justifié leur acte par la « dégradation de la situation sécuritaire ». Les généraux au pouvoir cherchent des alliés, comme le Mali et le Burkina Faso voisins, également dirigés par des militaires arrivés au pouvoir par un coup d’État. Les trois pays ont créé l’Alliance des États du Sahel (AES), une coopération de défense.
TribuneEchos avec LSI AFRICA