Ce dimanche 2 mars 2025, le parti VIVA-RNDP a organisé un point de presse à l’Université Évangélique pour dénoncer les irrégularités entourant la formation de l’exécutif communal du 6e arrondissement de N’Djamena. Ce rassemblement a réuni des membres de la coalition « N’Djamena Propre », qui regroupe trois partis engagés en faveur de la transparence électorale.
Lors des élections communales du 29 décembre 2024, cette coalition affirme avoir remporté trois sièges, avec Mass Dingam Mathurin en tête. Cependant, la mise en place de l’exécutif communal a été marquée par des pratiques douteuses, remettant en question la légitimité du processus.
La coalition précise qu’à la suite d’une note du ministre de l’Administration du Territoire, instruisant les Délégués généraux du gouvernement d’installer les exécutifs communaux et provinciaux avant le 28 février 2025, une délégation gouvernementale dirigée par Madame Djedangde Virginie a rencontré les conseillers du MPS. Par la suite, cette délégation a convoqué les conseillers des autres partis pour leur présenter une liste préétablie, sans consultation préalable.
Les conseillers issus d’autres formations politiques ont été écartés du processus décisionnel, et le prétendu consensus n’a pas été atteint.
Les membres de la coalition « N’Djamena Propre » rappellent que la formation de l’exécutif communal doit respecter la loi n°014 /CNT/2024. L’article 116 stipule clairement que l’élection du maire doit être convoquée par un représentant de l’État et présidée par un bureau doyen d’âge, c’est-à-dire le conseiller le plus âgé, assisté par deux conseillers plus jeunes comme secrétaires de séance pour diriger les travaux de désignation du bureau de l’exécutif par un scrutin secret à la majorité absolue.
Selon cette coalition, le parti MPS, qui prétend avoir instauré la démocratie depuis 1990, doit respecter ces lois fondamentales. La démocratie nécessite un État de droit et le respect des lois en vigueur.
En conclusion, cette communication vise à alerter l’opinion publique sur les manœuvres antidémocratiques du MPS et à souligner l’importance cruciale de la transparence dans la gestion des affaires publiques. Nous appelons les autorités à veiller au respect des lois et des droits des conseillers municipaux afin de préserver l’intégrité des institutions à N’Djamena.