Dans un communiqué, la mairie centrale annonçait une opération de démousification dans la ville de N’Djaména pour le jeudi 24 août dernier. Presqu’une semaine après l’opération, certains certains n’ont rien vu.
La mairie centrale voulait par cette opération réduire la multiplication des moustiques dans la ville, car ils sont les facteurs majeurs du paludisme qui fait rage en ce moment dans les hôpitaux, les centres de santé et bien d’autres services sanitaires.
Cette opération bien qu’importante pour la population, bon nombre des quartiers n’ont pas bénéficié. Certains disent ne pas être au courant qu’une telle opération allait se passer et ne l’ont pas vue de leurs yeux.
Les quartiers comme Atrone, Gassi, Ambatta, Habena et bien d’autres n’ont ni vu les outils pouvant servir à l’opération ni des personnes mandatées à cet effet. Ils indiquent qu’ils ne sont pas informés à cet effet.
D’autres par contre, laissent entendre que ces genres d’opérations se passent régulièrement dans la ville mais certains n’en bénéficient pas, si ce n’était celle de l’année dernière faite à l’aide d’un avion pulvérisateur.
Aussi, s’interroge-t-il pourquoi très souvent ces genres d’opérations ne couvrent pas les quartiers périphériques alors qu’ils sont les plus exposés aux moustiques.
« C’est vous qui m’informer qu’une opération de démousification devait se passer à N’Djaména, sinon je n’étais même pas au courant et il n’a pas eu une telle opération dans mon quartier. Pourtant ce sont les quartiers périphériques qui devaient bénéficier de cette opération parce que les habitants sont très exposés aux moustiques. », commente un habitant interrogé à Ambatta dans le 7ème arrondissement.
« Comme l’électricité et l’eau, ce sont toujours les quartiers chics de N’Djaména qui sont toujours mis à l’honneur; comme si nous les habitants des quartiers périphériques ne sommes pas des N’djamenois. On sélectionne les quartiers pour les soulager des problèmes sensibles. », indique un autre à Atone.