À N’djamena, les femmes souffrent énormément pendant cette saison pluvieuse. Alors que la pluie bat son plein et que l’utilisation du bois de chauffe est interdite, le gaz butane, moyen principal de cuisine, se rarifie en laissant les ménagères dans le désarroi.
Depuis 3 jours, femmes et hommes se plaignent courent dans tous les sens pour espérer trouver du gaz, devenu très rare ou carrément absent alors que la majorité des foyers n’utilisent que le gaz pour cuisiner.
Dans presque tous les quartiers de la capitale, les points de vente et de recharge des bouteilles de gaz butane sont bondés de monde.
Les ménagères se trouvent dans une situation très délicate et se demandent les causes de cette carence dans la capitale pendant cette période où toutes les conditions naturelles sont contre la population.
La vie se complique pour ces femmes qui ne savent plus à quel saint se vouer vu que le charbon est interdit et les fagots très difficile à trouver.
Les autorités doivent une fois de plus se pencher sur cette situation qui ne cesse de donner des fils à retordre aux ménages dont la plupart est dans l’eau.