Au marché de Dembé au quartier Dembé dans le 7ème arrondissement de la capitale, N’Djamena, un problème persistant attire l’attention : des tas d’immondices s’accumulent à quelques mètres seulement des étals de fruits et légumes. Vendeuses et acheteurs doivent endurer les odeurs nauséabondes émanant de ces déchets, perturbant ainsi la vie quotidienne de ce lieu animé.
Bien que les commerçants semblent s’accommoder de cette situation insalubre, l’impact sur la santé publique est préoccupant. Malgré une évacuation régulière des ordures, la présence continue de ces déchets constitue un réel danger.
Au cœur du marché, où les échanges commerciaux battent leur plein, un fléau invisible menace la santé des occupants. Des déchets divers sont abandonnés à proximité immédiate des étals, mettant en péril les conditions de travail des vendeuses de fruits et légumes. Ces dernières sont contraintes d’évoluer dans un environnement peu hygiénique. Une vendeuse, dont le stand est situé près de cet amas nauséabond, témoigne : « Nous sommes habitués à ces odeurs. Même si le véhicule de nettoyage passe souvent le matin, cela ne justifie pas que les déchets restent ici. Ce n’est pas agréable, mais on s’y est résignés. »
Les acheteurs ne sont pas en reste et subissent également les conséquences de cette situation. « Ces immondices dégagent des odeurs insupportables. Pourtant, nous n’avons pas d’autre choix que d’acheter nos denrées alimentaires ici », déplore l’un d’eux.
Face à cette problématique, les travailleurs du marché de Dembé, tant vendeurs qu’acheteurs, appellent à l’élaboration d’un plan efficace de gestion des déchets. Ils demandent une évacuation régulière et suggèrent l’aménagement de sites éloignés pour le dépôt des ordures afin d’éviter des conséquences désastreuses sur la santé publique.