Le paludisme est une maladie infectieuse potentiellement mortelle due à plusieurs espèces de parasites transmis à l’homme par la piqûre des moustiques infectés du genre anopheles.
Cependant à Ndjamena, les mois d’août et septembre sont les périodes où les moustiques attaquent le plus d’où le taux très élevé des malades du palu.
Il n’y a pas un jour depuis le début de la saison pluvieuse qu’on ne peut entendre parler du paludisme, les ménages sont durement touchés et la cible principale reste les enfants du fait qu’ils sont encore faibles.
Un tour à l’hôpital de la paix de Farcha, l’hôpital de la mère et de l’enfant en passant par l’hôpital notre dame des apôtres à chagoua dans le 7eme arrondissement municipal de la ville de Ndjamena, les constats sont les mêmes.
Le nombre des malades du paludisme ne fait qu’empirer depuis trois semaines déjà. Les corps soignant sont débordés et les lits d’hospitalisation manque cruellement.
«Il nous manque des infirmiers. Le nombre des patients ne fait qu’augmenter et à l’allure ci on aura du mal à couvrir tous les malades, » se plaint Halima infirmière à l’hôpital de la Paix de farcha.
Les arbres et les hangars au sein du centre de santé de Madjirio dans le même arrondissement font office de salle d’hospitalisation.
Comme à Farcha, l’hôpital notre dame des appotre connait une situation similaire. Les malades sont consulter et soigner dans les couloirs et la cours de l’établissement. Les corps soignant habiller en blouse blanche font des navettes entre les patients pour les maintenir et d’autres s’occupent des cas urgent.
Cependant à l’Hôpital de la mère et de l’enfant, le service de pédiatrie est inondé par un monde fou des enfants atteints du paludisme. Les cris et les pleurs retentissent à des pertes des oreilles.
La situation est plus qu’alarmante et inquiète bon nombre, que le mois du septembre et octobre reste encore les mois les plus décisives.
Pendant ce même temps, les efforts fournis par le gouvernement à travers le programme national de lutte contre le paludisme (PNLP) pour stopper un temps soit peu la maladie n’aura pas suffit.
En effet, depuis un certain temps, le PNLP a multiplié la sensibilisation, distributer les moustiquaires imprégnées et vacciner les enfants de 0 à 52 semaines pour prévenir cette maladie.