Au Tchad et plus particulièrement à Ndjamena la capitale, les caniveaux de drainage d’eau menant au fleuve chari sont bouchés par les bouteilles en plastique et autres déchets et cela empêche le drainage des eaux de pluie se soldant généralement par des inondations et débordements.
Un tour dans la ville de N’djamena nous a permis de découvrir les faits qui empêchent les eaux de pluie de se diriger jusqu’au fleuve. Du quartier repos, en passant par le canal d’Amtoukoui ou encore au Paris Congo, les faits sont pareils.
Des dizaines de milliers des bouteilles en plastique sont entassés dans les canalisations. Ces bouteilles sont arrivés là parce que les tchadiens eux même les ont mal gérées. Pendant la saison pluvieuse ces bouteilles causent indirectement des dégâts notamment l’inondation.
Dans certains caniveaux, on voit les restes de nourriture, les habits usés et bien d’autres déchets que les habitants de cette localité versent volontairement et espèrent que la commune vienne les retirer.
” Nous les tchadiens on manque de conscience nationale, on se fait du tort et on crie que la Mairie ne fait pas son travail alors que l’État c’est nous tous” a déclaré Mahamat Hassan, un habitant de Ndjari dans le 8ème arrondissement.
Comme lui, beaucoup pensent que c’est le travail de la commune de retirer toutes les bouteilles qui sont dans les caniveaux.
Entre-temps, la mairie de N’djamena aussi accuse la population tchadienne. ” Ils pensent que la ville c’est pour nous seulement or c’est une affaire de tout le monde. quand il y a inondation, ce sont les tchadiens qui souffrent.” Nous renseigne une source au sein de la commune du 2ème arrondissement.